Dans le cadre de la politique de substitution que le Royaume du Maroc prône afin de consolider son tissu industriel, l’Office des Changes a mis en place un programme visant à réaliser une série d’études permettant d’une part de faire un état des lieux sectoriels et d’autres part d’identifier les leviers potentiels.
La première étude traite des performances et des capacités de développement de la filière des matériaux de construction. Un focus est mis sur la balance commerciale de cette filière afin d’étudier globalement l’impact sur la balance commerciale du Maroc, d’une politique de substitution des intrants d’origine étrangère par des intrants issus de la production nationale.
Ce travail apporte, également, un éclairage précieux sur le fonctionnement de la filière et sur ses interactions avec son environnement interne et externe. Et pour conclure, l’étude formule des recommandations pertinentes et innovantes pour faire du secteur un véritable moteur de croissance au service du développement du pays.
L’une des conclusions révélées par cette étude est que le Royaume pourrait multiplier par 6 ses exportations de matériaux de construction pour atteindre un flux annuel de l’ordre de 3 milliards de dollars. L’étude précise, par ailleurs, que les volumes exportés de matériaux de construction par certains pays concurrents ou partenaires du Maroc sont déjà à des chiffres beaucoup plus importants.
Les résultats de cette étude montrent, également, que le Maroc est en mesure de transformer une part importante de ses 21 Mds DH d’importations de produits et matériaux de construction en production locale.